Flamenco

 

Article publié sur danseraparis.fr

Histoire et origine de la danse Flamenco

Le Flamenco vient de très loin, dans le temps mais aussi dans l’espace. Ainsi, il est difficile d’en tracer une origine bien définie. On sait cependant que des gitans d’Inde vinrent s’installer en Espagne durant la période de domination islamique et qu’une fusion s’opéra au fil du temps entre le folklore andalou et la tradition gitane.

Lorsqu’on écoute du flamenco, lorsqu’on le regarde, il perdure cette émotion essentielle d’un peuple sans terre qui chante son errance mais aussi d’un peuple libre. Le duende est cette émotion profonde et insaisissable qui anime le “flamenco” ou la “flamenca” lorsqu’il s’exprime dans son art. Le flamenco ou la flamenca est l’artiste qui fait du flamenco qu’il s’agisse de danse, de chant ou de musique.

Ce qu’on appelle Flamenco est l’interaction extrêmement codifiée et inextricable qui unit la danse au chant et à la musique. De cette union naît “el Arte”.

 

Pratique de la danse Flamenco

Le danseur (el bailaor) a un rôle déterminant dans le groupe constitué du chant (el cante) et de la guitare (el toque), il est en quelque sorte chef d’orchestre. Ainsi lorsque le danseur exécute une “llamada” (un appel) le chanteur reconnaît la musique du pas et entame alors une “letra” (couplet).

 

La complexité de la tâche du danseur ne s’arrête pas là puisqu’il est aussi musicien percussionniste avec ses pieds et se doit donc à cet égard d’être très précis et toujours à “compas” (dans le rythme).

Cette complexité est cependant une richesse, car lorsque la complicité entre les artistes ‘prend’ on assiste, artiste comme spectateur, à des moments de magie.

Les postures du danseur sont aussi très caractéristiques et empruntent à la gestuelle du torero, le buste est élevé, la tête haute. Les mains gracieuses et subtiles donnent à cette attitude défiante une sensibilité et une subtilité qui sont d’autant plus remarquables qu’elles contrastent avec la percussion faite par les pieds et la dignité de la posture que nous évoquions plus haut.

Différents palos (styles) existent, pour en citer quelques-uns :

  • La buleria, palo gitan par excellence, très enlevée et piquante
  • L’alegria par essence joyeuse et rythmée
  • La siguiriya lancinante et terrible, expression de la mort.

Article écrit par pascale Pineda pour le site danseraparis.fr

http://www.danseraparis.fr/le-flamenco-origine-et-pratique-.php

 

 

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